Pour l’#Otan, une #cyberattaque majeure peut être considérée comme une attaque armée

Pour l’Otan, les attaques par des moyens informatiques font figure de menaces majeures au même titre que les missiles hypervéloces, la prolifération des armes nucléaires, les menaces chimiques et bactériologiques, les attaques dans l’espace ou depuis l’espace.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 30 pays de l’Alliance ont entériné une nouvelle politique de cyberdéfense globale à l’occasion de leur dernier sommet qui s’est tenu à Bruxelles le 14 juin dernier.

L’Otan appelle ses membres à développer une capacité de résilience numérique et à développer une véritable capacité à détecter et de prévenir les vulnérabilités et les intrusions informatiques.

Les pays de l’Otan considèrent qu’une cyberattaque majeure pourra être considérée comme une attaque armée.  D’une part, une agression de type cyber pourra donnera lieu à une riposte, en utilisant éventuellement des armes et des frappes conventionnelles. D’autre part, elle affirme que le principe de solidarité défini par l’article 5 du traité fondateur de Washington, s’applique également en cas de cyberattaque. Selon ce principe, une attaque contre un des membres de l’Alliance est considérée comme une attaque contre l’ensemble de ses membres.

L’Otan vise expressément les attaques de la Chine et de la Russie, évoquant les actions militaires hybrides menées par cette dernière dans l’espace réel et cyber, contre des pays membres (tentatives d’ingérence dans les élections et les processus démocratiques de pays de l’Alliance, de pressions et de pratiques d’intimidation sur les plans politique et économique, de vastes campagnes de désinformation, d’actes de cybermalveillance, et de sa complaisance à l’égard des cybercriminels qui sévissent depuis son territoire, y compris ceux qui prennent pour cible des infrastructures critiques, et en perturbent le fonctionnement, dans des pays de l’Otan ».

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